Plume

Plume

De Henri Michaux, création 2003

///// De la poésie qui s’entend et qui se voit

Plume s’est joué devant des publics très différents, amateurs de poésie ou de théâtre, ou novices, et chaque fois il a été reçu avec beaucoup de joie.
La dramaturgie du spectacle est née de la musique des mots et des corps, et pouvait résonner pour chacun.

///// Plume n’a pas de contour précis

Il pourrait être n’importe qui et n’importe qui est un peu Plume.
Il subit les turbulences du monde sans en être affecté. Il ne les affronte pas directement , mais par son détachement, il met en lumière leur absurdité : son œil naïf démasque nonchalamment l’artifice. Il est insaisissable, malléable, une sorte de personnage somnambulique qui tombe d’un rêve éveillé dans l’autre.

//// Silhouettes en apostrophes

Faussement naïves et un peu décalées, trois silhouettes en apostrophes lancées dans une longue marche rythmées, avancent et tournent en rond, soufflent, se cassent, articulent un paragraphe, repartent… Trois comédiennes jouant de la voix, du corps pour démultiplier le texte, souligner l’acrobatie d’une image, le dérisoire d’un moment.

///// Un quadrillage au sol et une table trapézoïdale

L’espace est une sorte de boîte cubique, un univers clos qui reflète le « monde du dedans ». À l’intérieur, une table se fait manipuler dans tous les sens pour devenir, au gré des poèmes, la voile du bateau, la tour du château, la table d’un banquet, un couperet de guillotine...

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Équipe

Réalisation Scénographie
Armel Limbasse

Création Interprétation
Émilie Faucheux, Chloé Fourcault, Philomène Mitaine

Création Lumière
Jean-Pierre Fernandes, Thibaut Garnier

Réalisation Costumes
Nathalie Louyet